La direction est représentée au niveau de ces instances. Membre à part entière du bureau de pôle, le plus souvent invitée au conseil de bloc, elle a un rôle important à jouer dans la prise de décision.
Pour commencer, de la même manière que pour les pôles, il n’existe pas de direction identifiée clairement comme responsable du bloc opératoire. Le bloc peut être ainsi sous la responsabilité de plusieurs directions (directeur référent de pôle, directeur des soins, directeur des ressources humaines…).
Ensuite, le fonctionnement complexe du bloc opératoire et la difficulté à correctement interpréter les indicateurs laissent les directions en grande difficulté dans les situations d’arbitrage. Y compris quand elles s’impliquent particulièrement dans ces instances, ce qui n’est pas toujours le cas.
Enfin, nous venons d’évoquer les indicateurs de bloc opératoires, essentiels pour un pilotage pertinent. De nombreux indicateurs existent (taux d’occupation, taux de débordement, mobilisation en salle, fin précoce…) et ils sont documentés depuis des années. Rares sont les blocs opératoires qui les suivent en routine, qui les interprètent correctement et rares sont les logiciels qui permettent d’ailleurs de les calculer. Tout ceci contribue à rendre le bloc encore plus opaque et les prises de décisions limitées.